Mercredi 27 août 2052 - 21h00
Abbaye de Caunes-Minervois - Au chevet
Programme :
C. Pépin
“Interspaces” pour alto et violoncelle (création/commande du festival)
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W.A. Mozart
Quintette à cordes en sol mineur K 516
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J. Brahms
Quintette pour piano et cordes en fa min Op 34
Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…
La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd'hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.
Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.
Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.
Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical et rencontre l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles. Ils ont sorti en 2019 leur premier enregistrement pour Mirare.
Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Talents & Violon'celles.
Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano de 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.
Le piano de Jean-Baptiste Fonlupt sillonne toutes les contrées, tous les genres, de la musique baroque aux musiques d’aujourd’hui. Un oeil sur ses concerts à travers le monde dessine le portait d’un insatiable chercheur, profond, ouvert à tous les vents, les régions, les esthétiques. Sa technique, très sûre, lui permet une concentration absolue, une absorption totale dans son univers musical. On pouvait lire dans La Provence, après un premier récital donné à la Roque d’Anthéron, « Un pianiste à la technique sans faille et au sens poétique affirmé ». Invité de prestigieux orchestres, tels que l’Orchestre du Mariinsky sous la direction de Valery Gergiev, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine sous la direction de Paul Daniel, l’orchestre symphonique Simon Bolivar du Vénézuela (SBYOV) sous la direction de Christian Vásquez ou l’orchestre de l’opéra de Saint-Etienne, le pianiste Jean-Baptiste Fonlupt est accueilli dans les grandes salles de concert comme le Théâtre des Champs-Elysées, l’Auditorium de Bordeaux, le Salamanca Hall au Japon, la Konzerthaus de Vienne ou le Beijing Forbidden City Concert Hall ainsi que de nombreuses salles en Chine.
Il se produit régulièrement dans des grands festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, la Folle Journée de Nantes, l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Festival Chopin de Nohant, Piano aux Jacobins, le Festival Berlioz, l’Abbaye de l’Epau, les Jeudis Musicaux de Royan, Piano en Valois, les Lisztomanias de Châteauroux, le Festival de Sully et dans de nombreux pays comme l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, les Etats-Unis, ou la Corée.
Il enregistre en 2022 pour le label La Dolce Volta le disque « Ballets » consacré à Ravel, Stravinsky et Prokofiev. A peine sorti, les critiques sont dithyrambiques: Diapason d’Or, TTTT de Télérama, 5 étoiles Classica, éloges de la revue québécoise « Le Devoir » où on peut lire « À quelques reprises par décennie émerge, ici ou là, un artiste dont on ignorait tout et qui s’impose en quelques notes comme un acteur désormais essentiel de notre univers musical (...) Un choc vient de nous être réservé par un pianiste français de 46 ans, Jean-Baptiste Fonlupt. » (Christophe Huss) .
Ses autres disques dédiés à Carl Philipp Emanuel Bach, Chopin, Schumann et Liszt obtiennent les récompenses les plus élogieuses dans des magazines tels que Diapason, Classica ou Gramophone et sont régulièrement diffusés sur les ondes: « Quelle subtilité dans les clairs-obscurs et quelle intimité dans les épisodes recueillis! Le trait n’est jamais forcé: la ferveur reste noble, sa subtile lenteur constamment habitée. » (Bertrand Boissard, Diapason). Alain Cochard écrit dans Pianiste « Sans une once d’effet, Fonlupt saisit par la puissance de son geste, la variété et la poésie de sa palette sonore, l’urgence de son propos et un sens de la grande arche simplement magistral. », et Jérémie Bigorie, dans Classica, au sujet de son disque consacré à la Fantaisie op.17 de Schumann et à la Sonate de Liszt: « Magistral mais chantant, son jeu empreint d’un grand lyrisme voit loin. Un égal bonheur dans la Sonate de Liszt, d’une impressionnante coulée organique, avec des fulgurances que peu de pianistes peuvent s’autoriser en concert. »
Un documentaire pour la création en première mondiale de « Anamorphoses », pièce concertante pour piano et orchestre du compositeur Joseph-François Kremer, avec l’Orquesta Sinfónica Simón Bolívar a été produit et diffusé par la chaîne musicale Mezzo. Son intérêt pour la musique contemporaine l’amène par ailleurs à créer plusieurs pièces de la compositrice française Florentine Mulsant, dont 11 préludes et sa sonate pour violoncelle et piano.
Jean-Baptiste Fonlupt a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Bruno Rigutto et à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin dans la classe de Michael Endres. Il a également reçu l’enseignement de Yonty Solomon au Royal College of Music de Londres et d’Elisso Virssaladze au Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou. Il a fait ses débuts avec orchestre à l'âge de 13 ans, avec l'orchestre Colonne en interprétant le 1er concerto de Mendelssohn sous la direction de Bertrand de Billy. Son répertoire très vaste lui permet de proposer des récitals thématiques ou plusieurs séries de concerts, comme pour le Festival Berlioz en 2018 où il a interprété 5 récitals sur le thème des 5 mouvements de la Symphonie Fantastique de Berlioz (6 heures de musique interprétées intégralement de mémoire).
Léa Hennino se produit en musique de chambre dans le monde entier au côté d’artistes de renom tel que le Quatuor Modigliani, Christophe Coin, Jean-Guihen Queyras, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Quatuor Kelemen, Nicolas Alstaedt, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, Francois Salque, David Kadoush, Pierre Fouchenneret, Marie et Guillaume Chilemme, Victor Julien-Lafferière, David Grimal, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Boris Brovtsyn, Daishin Kashimoto, Guy Braunstein, Nicholas Angelich, Gauthier Capuçon, Sarah Nemtanu, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis Pascal, Augustin Dumay, Alexis Kossenko, Charlotte Spruit, Daniel Sepec, Nathan Braude…
En 2014, elle prend part à une tournée de l’intégrale des quintettes à cordes de Mozart sur l’invitation de Renaud Capucon au côté de Gérard Caussé et Clemens Hagen, dans les plus belles salles d’Europe.
En soliste, elle se produit lors de récital et interprète le Concerto-Rhapsody de Martinü en République Tchèque et la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Elle est aussi l’alto solo invitée du Don Quichotte de Strauss avec l’Orchestre de Picardie et est régulièrement invitée comme alto solo dans les orchestres, notamment au sein de l’ensemble Les Dissonances sous la direction de David Grimal.
Léa collabore également avec la violoncelliste Héloïse Luzzati au sein de son projet La boite à pépites et de son Festival Un temps pour elles dont l’ambition est de promouvoir et diffuser le répertoire des compositrices pour une plus grande égalité dans les programmations musicales et artistiques.
Artiste associée de l’Ensemble I Giardini, ils enregistrent ensemble le disque Nuits au côté Véronique Gens (diapason d’or, choc classica, clé de resmusica, choix de france musique) et un album consacré à la musique de Caroline Shaw (2022). Léa participe aussi au disque de Camille Pépin Chamber Music (Choc Classica 2019, Choix de France Musique, FFF Télérama) et divers enregistrements. En 2022, elle réalise avec le violoncelliste Yan Levionnois un projet autour du poème symphonique Don Quixote de Richard Strauss sous forme de conte musical avec le comédien Elliot Jenicot et illustré des dessins de Cécile Pruvot. Le spectacle a été joué au Festival de Saint-Céré, au Théâtre des Champs-Élysées, au Festival de Saint-Denis et sera redonné en Avril 2025 au Festival de Pâques d’Aix en Provence (La Friche Belle de Mai à Marseille).
Léa est artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022. Un soutien précieux qui lui permet de bénéficier de salles de répétition au sein de l’un des plus somptueux hôtels particuliers du 16e arrondissement de Paris. La fondation permet également l’accès à un fond instrumental et l’organisation de concerts dans le cadre de la saison musicale.
Depuis 2023, Léa fait aussi partie du Quatuor à cordes Fidelio avec les violonistes Camille Fonteneau, Marie-Astrid Hulot et la violoncelliste Maria Andréa Mendoza. Leur collaboration célébre les œuvres du répertoire mais aussi de compositeurs et compositrices encore à découvrir. Désireux d’enrichir leur jeu, l’ensemble forme aussi régulièrement des quintettes avec piano ou avec chant.
Lauréate du CNSM de Paris, Léa s’est ensuite perfectionnée auprès de Nobuko Imai et Lawrence Power en Suisse. Elle remporte des prix lors de Concours Nationaux et Internationaux, devient lauréate de plusieurs Fondations et est sélectionnée pour participer à de prestigieux Festival Academy comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg « Cello Plus » (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne).
Léa joue un alto de Patrick Robin de 2013, généreusement prêté par Renaud Capuçon et un archet de Thierry Doison fait à Lille.
Née en 1990 à Amiens, Camille Pépin est l’une des compositrices les plus prestigieuses de sa génération. Au carrefour de l’impressionnisme français et du courant répétitif américain, son univers sonore personnel trouve son inspiration dans la nature ou la peinture. L’art de la couleur s’y exprime avec autant de science de l’orchestration que d’imagination poétique. Sa musique est interprétée par de nombreux orchestres (Deutsches Symphonie Orchester Berlin, BBC Symphony Orchestra, Frankfurt Radio Symphony, Sydney Symphony Orchestra, Boston Symphony Orchestra, Hamburg Philharmonic State Orchestra, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre national de France, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre national de Lyon) sous la direction de chef.fe.s d’orchestre tel.le.s qu’ Alain Altinoglu, Mikko Franck, Fabien Gabel, Ben Glassberg, Kent Nagano, Maxime Pascal, Simon Proust, Daniele Rustioni, Leonard Slatkin et Simone Young. Elle travaille régulièrement avec les artistes Guillaume Bellom, Renaud Capuçon, Léa Heninno, Yan Levionnois, Célia Oneto Bensaid, Vanessa Wagner, Dimitri Weissenberg et les Percussions de Strasbourg. En 2023, Renaud Capuçon, l'Orchestre national de France et Simone Young ont créé son concerto pour violon.</p^>
Lauréate du concours de composition Île de Créations en 2015, elle reçoit la même année le Grand Prix Sacem Jeune Compositeur puis un Prix de l’Académie des Beaux-Arts en 2017. L’année suivante, elle figure parmi les 30 Eclaireurs de Vanity Fair. En 2020, elle est compositrice de l’année aux Victoires de la Musique Classique. Elle est nommée Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2022. Elle remporte le Grand Prix Sacem de la Musique Classique Contemporaine en 2024. Ses albums Chamber Music (2019) et Les Eaux célestes (2023) parus chez NoMadMusic sont unanimement salués par la presse.
Après des études au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens et de Paris, elle obtient cinq premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (orchestration, analyse, harmonie, contrepoint et fugue & formes). Elle apprend notamment auprès des compositeurs Guillaume Connesson, Marc-André Dalbavie et Thierry Escaich, s’inscrivant ainsi dans une lignée française. La connexion avec la nature est essentielle pour Camille. Elle aime aussi la cuisine, Harry Potter, et sa couleur préférée est le bleu.
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